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impossible au meilleur cheval de traverser avec deux cavaliers ces eaux larges et profondes ; Overton ne pouvait avoir tenté cette entreprise désespérée.

Dudley, dans son angoisse, ne savait plus quel parti prendre ; il se disposait à quitter la rivière pour aller battre les autres parages de la forêt, lorsqu’un dernier cri plus lamentable parvint à ses oreilles.

Cette fois la direction était moins incertaine, Dudley courut en avant. À peine avait-il fait quelques centaines de pas, qu’il découvrit sur la terre humide des empreintes de pieds.

— Ah ! se dit-il avec un frémissement de tigre, voilà la trace j’approche de la tanière.

Et il s’avança courbé, rampant comme une panthère, le couteau aux dents, sa carabine à la main.

Tout à coup la voix s’éleva à côté de lui ; il la reconnut c’était celle de sa chère fiancée.