Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/119

Cette page n’a pas encore été corrigée

miné ses incohérentes réponses, le jeune homme sautait en selle, piquait des deux, et disparaissait sans entendre les exclamations du missionnaire stupéfait.

Au bas de la colline il rencontra le colporteur :

— Holà ! Dodge ! lui cria-t-il de loin avez-vous rencontré Ned Overton par ici ?

Le colporteur, toujours prêt à entrer en conversation, arrêta sa Rossinante :

— Tiens ! c’est vous, squire Dudley ! bien le bonjour ! Est-ce qu’il vous est arrivé quelque chose ?

— Ah répondez-moi donc Nathan Dodge, fit Dudley d’un ton colère avez-vous aperçu Overton ?

— Oui, ma foi ! je parierais bien que c’était lui. Sans pouvoir l’affirmer… je suppose fortement. Mais oui ! c’était bien lui

— Avait-il une femme sur son cheval avec lui ?

— Oui… je ne pourrais dire… Je penserais