de ma noble mère, si délicate, si honorable, et qui mourrait si elle voyait passer sur notre maison seulement un souffle de honte.
— Très-bien, sir, je n’oublie point votre mère. Elle était présente à mes pensées avant que nous fussions fiancée.
— Très-bien !
— Non ! non pas « très-bien ! » De quoi m’accusez-vous ?
— Mais, je ne vous accuse pas, je vous demande une grâce. Rompez d’aussi dangereuses relations.
— Et si je ne donnais pas satisfaction à votre jalouse prétention ?
Il resta quelques secondes en silence, la regardant affectueusement avec ses grands yeux de velours sombre qui auraient été jusqu’à l’âme de toute autre femme. Enfin il répondit d’une voix brisée :
— Nous nous dirions adieu, Hélène.
— Eh ! bien soit ! dit-elle, la rage dans le cœur et perdant toute retenue.
— Hélène, je vous supplie, soyez bonne pour