Page:Aimard, Auriac - L’Aigle-Noir des Dacotahs.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.

184
les drames du nouveau-monde

— L’homme blanc est trop bon ; la fille des Dacotahs ne veut pas qu’on l’insulte à cause d’elle.

— Écoutez, femme ! je respecte vos scrupules, mais je ne partirai pas sans vous. Et si vous vous mettez dans la tête de rester ici, je plante ma tente ici, et nous nous y installons avec Star.

— L’homme blanc a-t-il réfléchi à ce que dira son peuple ?

— Mon peuple ! Dieu le bénisse ! je n’ai pas plus de peuple que vous ; même pas de famille… ! Tranquillisez-vous donc sur ce point comme une brave fille et venez avec Kirk Waltermyer. Vous verrez que c’est un ami qui vaut bien tous vos gredins rouges.

— Waupee ira avec l’homme blanc, mais plus tard.

— Oui ; je suppose qu’il se passera du temps avant que vous trouviez un asile dans ces montagnes désolées. Ici, Star !

Le bon cheval vint aussitôt se présenter au harnais ; quand il fut sellé et bridé, Waltermyer saisit lestement la taille frêle de Waupee et l’en-