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l’issue des événements, dans le but de protéger, s’il était possible, le Settlement contre le pillage de quelques maraudeurs isolés. Bien entendu, ils se tenaient tout prêts à fuir en cas de nécessité ; en outre, ils étaient munis chacun d’une bonne carabine, d’un révolver, d’un bon couteau de chasse ; la poudre et les balles ne leur manquaient pas. Moyennant ces préparatifs, ils pourraient se défendre avec succès contre les rôdeurs qui viendraient à se présenter.

L’oncle John leur recommanda expressément de n’engager une lutte que lorsque les chances de succès seraient évidentes ; attendu que lorsque le sang avait coulé, les Sauvages du Minnesota devenaient des démons incarnés. Halleck accepta fort légèrement les recommandations et l’opinion de son oncle : il prétendit « qu’on calomniait ces pauvres gens. »

Nous nous rendrons directement à Saint-Paul, conclut M. Brainerd ; si vous êtes obligés de déguerpir, suivez nos traces ; Will connaît assez le pays pour vous guider d’une façon sûre. Je ne vous dis cela que pour le cas où vous seriez obligés de fuir absolument.

— Fuir… non ! mais nous en aller… oui ! ré-