Page:Aimard, Auriac - Cœur de panthère.djvu/90

Cette page a été validée par deux contributeurs.

85
COEUR-DE-PANTHÈRE

du Fort, mais Wontum l’arrêta en lui disant :

— Que Cœur-de-Panthère prenne du repos.

— Pas auprès de vous, monstre infernal que vous êtes ! s’écria-t-elle.

— Wontum n’est pas un monstre. Il est un grand guerrier ; il tue ses ennemis.

— Et il dérobe les enfants ! Wontum n’est qu’un voleur ignoble !

— Ugh !

— Pourquoi avez-vous enlevé mon fils ? N’est-ce pas là un misérable exploit, indigne d’un grand guerrier ?

Cœur-de-Panthère veut-elle ravoir son enfant ?

— Oh ! oui ! rendez-le moi et je vous serai reconnaissante toute ma vie !

— Qu’elle devienne la femme de Wontum.

— Comment le pourrais-je ? je suis mariée déjà.

— Ugh ! Cœur-de-Panthère va venir avec le chef.

— En quel lieu ?

— Aux wigwams du pays des Pawnies. Cœur-de-Panthère deviendra la squaw de Wontum, sinon l’enfant sera tué. Allons.