Page:Aimé Girard - Recherches sur la culture de la pomme de terre industrielle et fourragère, 1900.djvu/9

Cette page n’a pas encore été corrigée
ix
préface.

a dépassé la centaine, au courant de leurs travaux, instruit des résultats qu’ils obtenaient, j’ai pu ainsi centraliser des documents nombreux dont l’analyse apporte aux procédés que je préconise une force particulière.

C’est par la publication de ces documents que la deuxième édition de mes Recherches se distingue surtout de la première ce n’est plus moi seul qui parle ; ce sont les cent et quelques agriculteurs qui ont bien voulu avoir confiance en moi et me suivre, qui apportent à leurs confrères la sanction que leur pratique a donnée à mes travaux.

Ceux-ci les écouteront, je l’espère ; la voie du progrès est, aujourd’hui, entièrement déblayée, l’élan est donné de tous côtés ; au moment où j’écris cette préface, plus de mille cultivateurs me demandent les moyens de suivre leurs devanciers, et, si rien ne vient contrarier ce mouvement, on verra bientôt la culture de la pomme de terre industrielle et fourragère en France atteindre un degré de prospérité qu’elle n’a jamais connu, que ne connaissent même pas les plus habiles parmi nos concurrents de l’étranger.

Aimé Girard.

1891.