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culture de la pomme de terre industrielle et fourragère.

Les matières minérales enfin étaient dosées par l’incinération directe en présence de l’acide sulfurique, et le poids constaté soumis à la correction ordinaire du dixième.


Analyse des feuilles. — Les détails que je viens de donner sur l’analyse des tubercules me permettront d’être beaucoup plus bref à propos de l’analyse des autres parties de la plante.

Dans les feuilles, je me suis attaché à doser l’eau en desséchant 50gr de feuilles enfilées sur un fil d’argent, d’abord à l’air libre à 40°, puis dans l’étuve à vide à 60°-65° ; le ligneux en lavant rapidement 50gr de pulpe préparée au moulin-râpe et recourant, pour faciliter ce lavage, à l’emploi de la presse hydraulique ;

Les matières solubles, en bloc, en évaporant, à l’état d’extrait, 25cc ou 50cc de jus direct préalablement filtré ;

Les matières azotées solubles, tantôt par le procédé à la chaux sodée, tantôt par le procédé de Kjeldahl ;

Les matières sucrées, sucre réducteur et saccharose de la façon qui vient d’être dite pour les tubercules (ce n’a pas été, certainement, l’un des faits les moins intéressants établis par ces recherches que la découverte du saccharose dans les feuilles de la pomme de terre) ;

Les matières minérales enfin, par l’incinération directe.


Analyse des tiges. — Tout ce que je viens de dire relativement à l’analyse des feuilles s’applique également à l’analyse des tiges ; je ferai seulement observer que, pour le dosage de l’eau surtout, j’ai eu soin de m’astreindre à prendre sur plusieurs tiges de longs fuseaux représentant leur composition depuis le niveau du sol jusqu’au dernier bouquet de feuilles ; entre la partie basse et la partie haute de ces tiges, en effet, on observe, sous le rapport de la teneur en eau, en ligneux, etc., des différences notables.


Analyse des radicelles. — La marche suivie pour l’analyse des radicelles a été la même encore ; la seule particularité à laquelle il convienne, en ce cas, d’arrêter l’attention, est celle qui résulte de la nécessité de laver soigneusement ces radicelles, et de les ramener, avant tout dosage, à un état d’humidité normal.

Pour réaliser ces deux conditions, trois ou quatre perruques de