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culture de la pomme de terre industrielle et fourragère.

ont faite des tubercules récoltés à diverses époques d’une même campagne, leurs auteurs se soient bornés, en général, à évaluer la proportion de matières sèches qui y étaient contenues, sans faire un compte à part de la principale de ces matières, c’est-à-dire de la fécule ; on peut regretter encore qu’à l’établissement des conclusions tirées des résultats obtenus, ils n’aient pas fait intervenir la considération des conditions météorologiques précédant chaque récolte ; on peut regretter enfin que, concurremment à l’examen des tubercules, ils n’aient pas entrepris l’examen détaillé, d’une part, des tiges et des feuilles, d’une autre, des radicelles.

Aux faits importants qu’ils ont découverts, une étude plus complète leur aurait permis d’adjoindre d’autres faits d’une importance non moindre, et de tirer de ceux-ci des conséquences aussi intéressantes pour la physiologie que pour la culture.

Ces conséquences, je m’efforcerai de les déduire des résultats que m’a fournis l’étude des diverses parties de la plante récoltée dans son entier, aussi bien dans ses parties souterraines que dans ses parties aériennes. Telle est l’étude, en effet, qu’il m’a semblé nécessaire d’entreprendre, comme introduction à la.recherche de moyens pratiques propres à améliorer la culture et le rendement des variétés de pommes de terre destinées soit aux travaux de la distillerie et de la féculerie, soit à l’alimentation du bétail.