l’influence de la chaleur et de la sécheresse, a été si prompte et si complète que, par un amour-propre bien excusable, ils ont préféré ne pas me communiquer les résultats du désastre qui leur était ainsi infligé ; le nombre de ceux qui m’ont fait connaître leurs résultats n’a pas dépassé soixante-huit.
C’est, bien entendu, et comme je l’ai déjà fait en 1893, parmi les cultivateurs qui consacrent à la pomme de terre une superficie notable que j’ai choisi mes collaborateurs de 1894 et 1895 ; il n’en est aucun dont la culture ne comprenne, au minimum, un hectare de pommes de terre, et c’est toujours à la variété Richter’s Imperator que s’appliqueront les résultats que je ferai connaître tout à l’heure. Quelques-uns ont cultivé simultanément d’autres variétés, mais c’est seulement dans un travail prochain que j’indiquerai les résultats que ces variétés leur ont fournis.
Somme toute, les cultures de mes quatre-vingt-huit collaborateurs en 1894 se sont étendues sur une surface de 600ha environ, et l’on y voit figurer :
En 1895, les cultures de mes soixante-huit collaborateurs se sont étendues sur 420ha, et l’on y voit figurer :
Classés d’après la division de la France en cinq régions qu’a imaginée M. Levasseur, les résultats des deux campagnes de 1894 et 1895 sont résumés dans le Tableau suivant, à l’aide duquel il est aisé d’établir, pour chaque cultivateur, entre les résultats obtenus dans les mêmes sols, à la suite de l’été pluvieux de 1894 et de l’été