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culture de la pomme de terre industrielle et fourragère.

l’influence de la chaleur et de la sécheresse, a été si prompte et si complète que, par un amour-propre bien excusable, ils ont préféré ne pas me communiquer les résultats du désastre qui leur était ainsi infligé ; le nombre de ceux qui m’ont fait connaître leurs résultats n’a pas dépassé soixante-huit.

C’est, bien entendu, et comme je l’ai déjà fait en 1893, parmi les cultivateurs qui consacrent à la pomme de terre une superficie notable que j’ai choisi mes collaborateurs de 1894 et 1895 ; il n’en est aucun dont la culture ne comprenne, au minimum, un hectare de pommes de terre, et c’est toujours à la variété Richter’s Imperator que s’appliqueront les résultats que je ferai connaître tout à l’heure. Quelques-uns ont cultivé simultanément d’autres variétés, mais c’est seulement dans un travail prochain que j’indiquerai les résultats que ces variétés leur ont fournis.

Somme toute, les cultures de mes quatre-vingt-huit collaborateurs en 1894 se sont étendues sur une surface de 600ha environ, et l’on y voit figurer :

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Pour 100.
26 cultures de 50ha à 30ha soit 
 7,2
12 cult"res de 30ha à 10ha soit 
 14,5
12 cult"res de 10ha à 35ha soit 
 14,5
32 cult"res de 35ha à 32ha soit 
 38,5
21 cult"res de 32ha à 31ha soit 
 25,3
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82
100,0


En 1895, les cultures de mes soixante-huit collaborateurs se sont étendues sur 420ha, et l’on y voit figurer :

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Pour 100.
25 cultures de 50ha à 30ha soit 
 7,4
27 cult"res de 30ha à 10ha soit 
 10,3
10 cult"res de 10ha à 35ha soit 
 14,7
18 cult"res de 35ha à 32ha soit 
 26,7
28 cult"res de 32ha à 31ha soit 
 40,9
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68
100,0


Classés d’après la division de la France en cinq régions qu’a imaginée M. Levasseur, les résultats des deux campagnes de 1894 et 1895 sont résumés dans le Tableau suivant, à l’aide duquel il est aisé d’établir, pour chaque cultivateur, entre les résultats obtenus dans les mêmes sols, à la suite de l’été pluvieux de 1894 et de l’été