davantage au point de vue du nombre des cultivateurs qui, en 1892, ont ainsi apporté leurs concours à la propagation des méthodes à l’aide desquelles la culture de la pomme de terre se transforme actuellement en France.
Le nombre de ces cultivateurs, en effet, est de cent sept. Ce serait se tromper, d’ailleurs, que de considérer leurs cultures comme n’ayant qu’une étendue sans importance près de la moitié ont dépassé 40a, et quelques-uns ont couvert jusqu’à 70a et 80a, ainsi que le montrent les chiffres ci-dessous :
5 ont cultivé de |
80a à 99a |
10 ont cultivé de |
60 | à 80
33 ont cultivé de |
40 | à 60
59 ont cultivé de |
20 | à 40
C’est, du reste, à des résultats absolument comparables à ceux obtenus en grande culture que ces cent sept cultivateurs ont abouti. La proportion des rendements inférieurs à 30000kg est cependant, en cette circonstance, un peu supérieure à ce qu’elle a été dans le premier cas ; elle représente 40 pour 100 de la surface cultivée, au lieu de 33 pour 100 ; mais, par rapport au nombre des cultivateurs, elle est la même dans l’un et l’autre cas ; c’est au chiffre de soixante-deux, sur cent sept, que s’élève, pour la moyenne culture, le nombre des rendements supérieurs à 30000kg.
Quelques-uns de ces rendements, sur des surfaces de 20a et même de 50a, se sont élevés au chiffre énorme de 50000kg et de 52000kg ; mais je n’hésite pas à trouver ces rendements exceptionnels c’est aux environs de 35000kg qu’il convient de placer la véritable moyenne des rendements normaux.
Cependant, c’est à un chiffre légèrement supérieur que cette moyenne s’est élevée en 1892, pour les soixante-deux cultivateurs qui, en moyenne culture, ont dépassé le rendement de 30000kg :. C’est ce que montre la répartition ci-dessous :
kg kg ha ha |
|
45000 à 52000, sur des surfaces de 20 à 50 ont été obtenus par |
7 |
40000 à 45000, " 20 à 80 ont été obtenus par |
9 |
35000 à 40000, " 20 à 82 ont été obtenus par |
17 |
30000 à 35000, " 20 à 75 ont été obtenus par |
29 |
Ce qui correspond à une moyenne générale de 30993kg.