Fécule | |||||
Noms et localités. | Surface cultivée. | Rendement à l’hectare. | pour 100. | à l’hectare. | |
Région du Nord-Est. | |||||
MM. | ha | kg | kg | ||
Marne |
Christian (Fère-Champenoise) |
1,20 | 20382 | 21,3 | 4345 |
Gueraud-Godart (Fère-Champ.) |
1,24 | 25000 | 20,0 | 5000 | |
Collard-Brisson (Fère-Champ.) |
1,00 | 18000 | " | " | |
Renou (Fère-Champenoise) |
2,00 | 15000 | 21,0 | 3150 | |
Aube |
Turpain (Vaudrepart) |
9,00 | 12000 | 19,0 | 2280 |
Saône-et-Loire |
Pinet (Sennecey-le-Grand) |
3,00 | 24000 | " | " |
Région du Centre. | |||||
Nièvre |
Caquet (Fontaine-Saint-Hilaire) |
2,00 | 22000 | 15,5 | 3410 |
Aveyron |
Lunet (Rodez) |
3,00 | 16286 | " | " |
Tout compte fait, c’est à une moyenne de 21680kg à l’hectare qu’aboutit la culture faite par seize cultivateurs sur 119ha de terres pauvres ou médiocres, classées, le plus souvent, comme terres de troisième et de quatrième catégorie, et dont la valeur locative, dans beaucoup de cas, ne dépasse pas 10fr à 15fr l’hectare. C’est là, pour une année aussi sèche que l’année 1892, un résultat singulièrement satisfaisant.
Cependant, pour la culture en terre fertile aussi bien que pour la culture en terre pauvre, le rendement en poids ne doit pas être le seul objectif du cultivateur, et la richesse en fécule doit au même degré le préoccuper.
La campagne de 1892 nous apporte, à ce sujet, des enseignements qui confirment de tout point les faits que j’ai publiés plus haut, au sujet des conditions dans lesquelles les tubercules de la pomme de terre augmentent en poids et en richesse.
Dans les régions où la sécheresse a été corrigée soit par des pluies opportunes, soit par la fraîcheur du sous-sol, ces deux phénomènes se sont produits successivement et avec régularité, mais il n’en a pas été de même dans les régions qui ont eu à subir d’abord la sécheresse du printemps et de l’été, ensuite les pluies abondantes de l’automne.
Là, la végétation aérienne n’a pris que la moitié de, sa force normale, les tubercules se sont développés lentement, et tout