DE LA CULTURE DE LA POMME DE TERRE INDUSTRIELLE ET FOURRAGÈRE EN FRANCE ;
NÉCESSITÉ D’ENTREPRENDRE DES RECHERCHES DANS LE BUT D’AMÉLIORER CETTE CULTURE.
Considérée au point de vue de l’importance de son développement en surface, la culture de la pomme de terre occupe le quatrième rang sur le domaine agricole de la France ; la culture des céréales, celle des fourrages, celle de la vigne, ont seules un développement superficiel plus important. D’après la statistique officielle la plus récente (1889), elle s’étend sur 1454794 hectares, le vingtième de notre territoire labourable lui appartient, et chaque habitant de la France peut compter à son actif une pièce de 4 ares environ cultivée en pommes de terre.
Mais si, au point de vue de son développement superficiel, cette culture possède une grande puissance, il n’en est plus de même lorsqu’on la considère au point de vue de sa production ; celle-ci est absolument misérable.
Sur les 1 454 794 hectares cultivés en pommes de terre, en effet on n’a, en 1889, récolté que 106998419 quintaux, soit une