l’amour de Dieu et du genre humain n’est la loi de la nature pour les animaux !
Les lois de la nature c’est la pensée de Dieu empreinte dans ses œuvres ; elles sont physiques lorsqu’elles ressortent du monde matériel ; elles sont morales lorsqu’elles ressortent de l’âme humaine.
Leibniz regrettait de ne pas trouver dans les ouvrages de Puffendorf la certitude mathématique ; Leibniz avait raison. Les lois morales de la nature sont aussi positives que ses lois physiques. La grande règle de Keppler que les carrés des temps des révolutions des planètes autour du soleil sont proportionnés aux cubes de leur distance, ne se présente pas avec une certitude mathématique plus rigoureuse que cette loi morale de l’humanité : l’homme incline toujours vers ce qu’il y a de plus beau ! ou cette autre : l’homme n’est complet, il n’est tout ce qu’il peut être que dans sa liberté ! ou encore cette autre : aucun objet ne contient en soi la cause première de son exis-