d’Épicure, le matérialisme de Hume, le panthéisme de Spinosa, et toutes les doctrines subversives de leurs imitateurs. Ces systèmes vivent, dira-t-on. Oui ! ils vivent dans l’histoire de la science, mais ils sont morts dans son action et dans son estime. Dès lors il n’y a plus de péril ; les erreurs des sophistes peuvent être un témoignage de la grandeur de leur intelligence, mais elles sont aussi un témoignage du pouvoir de la raison humaine qui sait les démêler et les réprouver !
Ainsi le Panthéon littéraire, véritable bibliothèque universelle, se composera des chefs-d’œuvre de toutes les littératures, des ouvrages originaux de toutes les langues, des livres sacrés et primitifs de tous les peuples ; poésie, philosophie, histoire, politique, morale, géographie, voyages, nous n’oublierons rien de ce que le temps a consacré. Le Panthéon littéraire, c’est le recueil de tout ce que l’homme a pu découvrir sur Dieu, sur la nature et sur lui-même ; c’est le livre des pensées du genre humain. Vous y verrez les prodiges de l’intelligence pour