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ligieux dans la formation du globe comme dans la structure de l’insecte, comme dans la vie humaine, il sait qu’il y a puissance, prévoyance et bonté. Cette pensée est sa lumière ; elle le guide au milieu des ténèbres de la science, et la foi ardente qui lui fait présupposer l’ordre le lui découvre !

Il n’y a qu’une science, la science des lois de la nature ; la géométrie, la physique, la chimie, la minéralogie, la médecine, la morale, la métaphysique, etc., ne sont que des branches détachées, ou plutôt de riches débris de cette science universelle dont le point de vue est Dieu ! Chaque savant voit la vérité dans le débris qu’il possède, et ne se doute pas que cette vérité n’est visible qu’à celui qui en contemple la source. Ainsi un botaniste, après avoir étudié les caractères et les vertus d’une plante, après l’avoir classée dans son herbier, croit en connaître l’histoire. Cependant il ignore ses relations avec le soleil, les eaux, les vents, les plaines, les montagnes, le globe ; il ignore quelles harmonies l’unissent aux autres vé-