Page:Aimé-Martin - Plan d’une bibliothèque universelle.djvu/21

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE II.

DE LA PUISSANCE DES LIVRES.

Il est donc vrai qu’en renouvelant nos lois et en fondant des écoles nous n’avons accompli que la moitié de l’œuvre et que l’autre moitié est encore à faire. Ce n’est pas assez de formuler des constitutions, il faut y élever les peuples. Cette idée nous a frappé. Persuadé que les plus hautes pensées de la plus haute morale sont intelligibles aux hommes de toutes les classes ; persuadé que, dans la situation actuelle de l’Europe, on ne peut ramener les esprits à l’unité d’opinion que par la vérité, car elle seule est une, nous avons conçu le projet de coopérer à