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d’autrefois et des vanités d’aujourd’hui, éléments usés, mais non sans vie, qui doivent former la société nouvelle. C’est de là qu’il faut faire sortir une de ces grandes idées morales, communes à tous, qui font mouvoir les peuples comme un seul homme, et qui seules aussi ont le pouvoir de les faire grands !

Le mal est dans les éléments mêmes de l’instruction, et ce sont ces éléments qu’il faut mettre en harmonie avec nos institutions nouvelles. Or, nos institutions nous appellent à discuter non-seulement les intérêts de notre ville et de notre département, mais encore les intérêts de la patrie et du genre humain. Équilibre des empires, relations politiques et commerciales du globe, puissance de l’industrie et de l’agriculture, tout ce qui peut rendre l’homme capable de résoudre ce généreux problème de la plus grande prospérité publique et du plus grand bonheur de l’individu, législation, religion, morale, philosophie, tout arrive à la tribune nationale, tout y est soumis aux lumières de la nation. Ne