thèque privilégiée du peuple, c’est-à-dire toute sa science historique, politique et morale !
Que dis-je ? une autre science plus facile lui est offerte à peu de frais. En face de la société catholique des bons livres sont venues se placer les sociétés dites républicaines ; avec leurs formes abruptes, leurs barbes farouches, leur amour du bourreau et leur politique émanée de la Montagne. Celles-là aussi ont leurs apôtres et leurs martyrs dont elles publient les doctrines à deux sous la feuille, et, comme il est écrit dans le prospectus, pour former le peuple à la vertu. Jamais roi n’eut de courtisans plus abjects ! Ils disent à ce peuple ignorant qu’il sait tout, qu’il peut tout, et que la loi suprême c’est sa volonté ! Ils appellent sa force brutale, intelligence, et ses assassinats, justice. S’ils publient des livres d’histoire, ils en effacent soigneusement les belles actions et n’y développent que les crimes, toujours pour former le peuple à la vertu[1]. S’ils publient des livres de politique,
- ↑ Crimes des Rois de France, Crimes des Reines de France, Crimes des Papes, etc., par La Vicomterie, réimprimés en 1833 et 1834, pour la Bibliothèque populaire.