Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/344

Cette page n’a pas encore été corrigée

elle entourait, ce jour-là, la taille du cavalier…. Elle comprenait tout maintenant ! Si Notre-Dame, le jour où il avait été blessé, dans les Arènes, l’avait si visiblement protégé, c’est qu’il avait, lui, ce jour-là, renoncé dans son cœur à Rosseline… tandis que, le jour même du mariage, il avait, sous le regard de cette femme, tressailli d’amour coupable, aux côtés mêmes de sa fiancée !

La vieille se lamentait toujours :

— Il courait à la faute ! il serait retourné au péché mortel ! Et vous, qui êtes mère comme moi, vous avez préféré qu’il meure, qu’il meure pour son salut plutôt que de vivre pour le péché !… Vous me l’avez repris, ô Notre-Dame-d’Amour ! que votre volonté soit faite, que votre saint nom soit béni…. Il ne peut venir de vous que de la justice, ô Notre-Dame-d’Amour…. Qui sait où cette femme l’aurait conduit ! Hélas ! où elle va sans doute elle-même, à une vie de perdition et de honte !