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que le diable l’emporte ! Il a bien fait. Je l’avais assez vu. Adieu, Pastorel.

— Adieu, monsieur Pastorel, fit Zanette… je suis bien contente que ce soit vous !… Oh ! de sûr, bien contente !

Ils se parlaient de loin ; Pastorel flattait légèrement de la main Sultan dont toute l’attitude, dont le regard surtout, disaient la méfiance et la rancune.

— Adieu tous, merci ; je reviendrai bientôt vous voir, maître Augias…. Bientôt… insista Pastorel en regardant Zanette dont le cœur sautait…. Il faut, aujourd’hui, que je le fatigue…. En avant, Sultan !

— Dzira ! susurra Zanette, en voyant Sultan s’élancer, après quelques bonds désordonnés, dans une course furieuse.

Griset se porta en avant comme pour suivre Pastorel. C’est qu’il imitait, ce Griset, le cœur même de Zanette qui, d’un élan fou, suivait Sultan et son nouveau maître….