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l’autel, faisait resplendir le visage d’or de Notre-Dame-d’Amour, et, agenouillée, Zanette priait de toute son âme.
Elle prie pour son père, pour l’âme de sa mère morte ; pour que Martégas ne parvienne pas à se rendre maître du cheval sauvage ; pour que Pastorel au contraire, dompte heureusement la bête et la fasse sienne, et encore pour qu’il oublie cette femme si mauvaise.
Et Zanette disait :
— La flamme de ce cierge qui brûle pour vous, je vous l’offre, ô Notre-Dame-d’Amour, en faisant par-dessus tous les autres, le vœu que voici : Ce qui sera le meilleur pour Jean, je l’ignore, madame, mais quoi que ce soit, faites que cela arrive…. Notre-Dame-d’Amour, exaucez-moi !