Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/125

Cette page n’a pas encore été corrigée

Un passant, voyant ce cheval libre, l’avait attaché à l’anneau. Martégas se mit en selle.

— A bientôt, ma fille. Nous nous reverrons bientôt.

Ils se souriaient.

Debout sur le seuil de son cabaret, la belle Arlèse regarda s’éloigner le gardian Martégas et, toute chaude encore de la lutte, elle songeait, en renouant ses cheveux :

— Ah ! si ce Pastorel m’avait traitée ainsi, comme je l’aurais aimé, lui !

…………………