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car son chez elle, maintenant, — c’était un cabaret tout fraîchement installé et dont elle devenait la patronne, grâce à la générosité d’un peintre parisien. Un bon vivant, celui-là, un homme tout jeune, dont les journaux parlaient et qui était riche. Rosseline avait fait sa connaissance chez le photographe.

Et enfin, elle posait chez le peintre depuis plus d’un mois, et des gens avaient vu « le tableau » où la belle, très ressemblante, montrait plus que ses épaules….

Et dans toute cette histoire il y avait, pour tous les gardians, une belle et bonne promesse, — car la fille était accueillante, un peu folle de son corps, et si elle avait ouvert boutique, c’était dans l’intention évidente d’attirer les chalands « par le moyen » de sa beauté. Ses portraits répandus partout étaient une enseigne et une amorce….

Et à Pastorel consterné le narrateur avait