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MAURIN DES MAURES

CHAPITRE XLII


Qu’il ne faut pas lire, parce qu’on y relate la profonde et ennuyeuse conversation qu’eurent ensemble, — en présence de Maurin des Maures et de Parlo-Soulet, — M. Rinal et M. Cabissol, lequel se décida, pour en finir, à conter deux galégeades.


Le lendemain du jour où il avait conté à ses amis la Lièvre de juin, Maurin ne fut pas oisif.

Désireux de se rendre utile à son hôte, pour lui témoigner sa reconnaissance, il passait, en effet, ses après-midi devant un banc de menuisier, réparant une porte ou un volet, un pied de table ou de chaise, car il faisait de ses mains, comme on dit, tout ce qu’il voulait, notre homme, et, dans une île déserte, pourvu que le naufrage lui eût laissé quelques outils à peu près, il eût été capable de construire une péniche presque aussi bien que le charpentier du bord.

Le soir, après le dîner auquel assista M. Cabissol et où, bien entendu, fut servi un poulet sans tête, la conversation prit un tour singulièrement philosophique.

Lorsqu’arriva Pastouré qui, silencieux à son habitude, s’assit sur son escabeau tout en allumant sa pipe, la discussion entre l’avocat et l’ancien chirurgien de marine battait son plein.

Les deux chasseurs écoutaient, s’efforçant de com-