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J’ai toujours éprouvé, moi, pauvre solitaire,
Cette horreur ténébreuse et ce brillant plaisir ;
Et quand le ciel est morne et gris, je cherche à fuir
De mon cœur désolé le funèbre mystère.

Eh bien, je n’ai trouvé, pour remplacer le jour
Et l’éclatant soleil, principe de la vie,
Regard de Dieu tombant sur notre âme asservie,
Que tes yeux : en tes yeux resplendit ton amour !

1865.