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I

AMOURS.




De tout temps mes amours furent des songes vagues ;
Je n’ai causé tout bas qu’aux nymphes, dans les bois,
Et, sur le bord des mers, ces sirènes, les vagues,
Me font seules vibrer aux accords de leur voix.

Mon âme est fiancée à l’humble solitude :
Son chaste baiser plaît à mon front sérieux ;
Je connais de profonds ombrages où l’étude
A des charmes plus doux pour l’esprit et les yeux.