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IV

À M. VICTOR DE LAPRADE.




Devant les flots heureux qui baignent les rivages
De la douce Provence où vous passiez un jour,
Vous avez accordé votre lyre, et ces plages
Nous redisent sans fin l’hymne de votre amour !

Au foyer maternel, après un an d’absence,
Libre écolier, j’allais fêter ma liberté ;
Sur les bords de la mer, dans toute ma Provence,
J’entendis votre chant par les cœurs répété.