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III

À VICTOR HUGO.




Je ne vous connais pas, ô bien-aimé poëte ;
Je n’ai pu contempler la fière et noble tête
Où les rayons brûlants et doux du divin feu
Font germer sans effort la semence de Dieu.
Je ne vous connais pas ! cependant j’imagine
Si bien votre grand front qu’un éclair illumine ;
En votre œuvre, poëte, on peut voir si souvent
Votre visage auguste, éclatant et vivant,