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Trouver un peu de paix sous l’espace brillant.
Mais je vis des forçats qui ramaient sous la chaîne ;
Des matelots grimpaient dans les mâts avec peine ;
Un vieux pêcheur tendait vainement l’hameçon,
Et soudain j’entendis un grand bruit. Le canon
Tonnait, et cette poudre avait coûté des sommes
Plus fortes qu’il ne faut pour nourrir bien des hommes.
Les Léviathans noirs étaient prêts aux combats.
Sur ces monstres de fer hurlait le branle-bas…
Alors je détournai les yeux vers la campagne :
La Guerre, un fort debout sur la haute montagne,
Disait : « C’est moi qui suis le maître tout-puissant :
Je veux vivre ! je veux des larmes et du sang ! »
Sombre, je me penchai pour voir au fond de l’onde :
C’était confus. Pourtant j’entrevis tout un monde,
Tout un monde hideux qui roulait vaguement
Sous les flots, et des yeux terribles, par moment
Me lançaient comme un dard leur clarté surhumaine ;
D’horreur et de pitié ma jeune âme était pleine,
Et je m’enfuis. Le vent chantait sous l’azur bleu…