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VI

À LAMARTINE.




Le temps heureux n’est plus où rayonnait la Grèce,
Où Périclès vivait, étoile du plein jour !
Où les peuples, ardents de force et de jeunesse,
Voyant un Dieu partout, sentaient partout l’amour !

Le temps, le temps est mort des couronnes civiques,
Où l’on n’oubliait plus le poëte vainqueur !
Il est bien mort, ce temps des vieilles républiques
Qui payaient largement les cœurs avec le cœur !