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II
À UN POËTE DE COMBAT.
uisque la vérité sublime
Vous embrase d’un saint désir
Et vous pousse à combler l’abîme
Que notre siècle doit franchir ;
Puisque le beau nom de justice
Fait resplendir votre drapeau ;
Puisque vous tenez pour le vice
Les clous tout prêts et le marteau !