dre Maurin aux environs de la Verrerie, près de Bormes.
Maurin les attendait.
— Nous avons, dit-il, relevé des trous de blaireau et pris les chiens qu’il faut. Allons-y ! La voiture vous attendra à l’auberge, près d’ici.
Les trois chasseurs, Maurin, Cabissol, Caboufigue, se mirent en marche.
— Nous trouverons là-bas Pastouré qui dégarnit de broussailles à coup de « vibou » les abords du trou.
— M. Caboufigue, dit Cabissol, désire vous parler, Maurin, il a peur et voici les causes…
M. Cabissol raconta, plein d’ironie, les confidences qu’en route Caboufigue lui avait faites.
— Eh ! dit Maurin, que puis-je à cela ?
— Je voudrais, dit Caboufigue, tout blême et les mains tremblantes, qu’à la même personne par qui tu m’as donné l’honneur, tu écrives encore…
— De te le rendre ? fit Maurin.
— De veiller sur moi, s’écria Caboufigue éperdu.
— Si les choses parlent contre toi, répliqua Maurin, qu’y pourra-t-elle ?
— Écris toujours. Il se peut faire qu’une parole… par hasard… Enfin, je ne sais pas, murmura Caboufigue affolé.
— Que crains-tu, mon pauvre Caboufigue ?
— Rien et tout.
— Qu’as-tu fait de mal ?
— Ce qu’ont fait tous les autres ; mais mon nom n’est écrit nulle part. Si un homme se tait, je suis sauvé.
— Et qui est cet homme ?
— Tout justement, dit Caboufigue, c’est le mari de la personne…