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L’ILLUSTRE MAURIN

carriole qui les dépassa. C’était celle qui ramenait à la maison forestière Orsini et sa fille Tonia.

Aussitôt ils crièrent ensemble :

— Saint-Tropez en avant et mort aux Espagnols !

Puis, dans un galop de charge effréné, ils dépassèrent à leur tour la carriole et la laissèrent loin derrière eux.

— C’est tout de même un bon bougre, ce Maurin ! répétait malgré lui Orsini plein d’admiration.

Et Tonia se sentait tout heureuse.

— Pas moins, dit-elle, ils auraient pu nous faire pas tant de poussière !