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L’ILLUSTRE MAURIN

— Je le sais bien, dit Pastouré. Et je suis homme à t’y suivre, comme de juste.

— En attendant, suivons la foule, dit Maurin. J’ai envie de leur montrer, à ces Espagnols, de quel bois je me chauffe !

Ils attachèrent leurs chevaux au tronc d’un pin parasol, et se dirigèrent vers l’entrée des arènes.

Le dragon Pastouré ne lâchait pas d’une semelle le beau mousquetaire, à qui les jeunes filles jetaient des regards aimables, car il avait vraiment haute mine, avec son tromblon sur le bras droit, la main gauche sur son épée horizontale et son panache flottant au vent, encore qu’un peu déplumé…