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tre pensée fixée sur nous, sur cette France que vous chérissez comme une seconde patrie.

Ô mon ami, puisse la vôtre, un jour, bientôt, vous être rendue ! Puissent les efforts conjurés de tous les peuples libres briser enfin les fers de ceux qui gémissent en captivité ! Attendons tout de notre courage ; espérons dans la vertu de ce sang qui coule pour la cause sacrée. Vous l’avez dit, ce n’est pas peu de chose que de voir comment l’on meurt. Nous grandissons dans ces épreuves cruelles. N’en doutons pas, la Pologne, comme la France, saura vivre parce qu’elle sait mourir.