Page:Agassiz - Études sur les glaciers, 1840.djvu/84

Cette page a été validée par deux contributeurs.

à des Trémelles, d’un jaune vif foncé, de la grandeur de la main, d’un demi-pouce d’épaisseur, qui se décomposaient au toucher et se transformaient rapidement en une masse vaseuse noirâtre. Personne n’a observé, depuis, cette singulière végétation, à la décomposition de laquelle M. Hugi attribue les petits enfoncements circulaires que l’on observe en si grand nombre sur le glacier de l’Aar[1].


  1. J’ai retrouvé cette neige jaune sur le glacier inférieur de l’Aar, à plusieurs reprises, dans le courant du mois d’août 1840, et je me suis convaincu qu’elle n’est due qu’à la décomposition des roches des moraines et qu’elle ne présente aucune trace d’organisation.