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nom de : Gloiococcus Shuttl. Globuli massæ gelatinosæ affixi, sessiles, sporidia sporulis rcpleta includentes.

Gloiococcus Grevilli Shuttl. ― Protococcus nivalis Grev. Scol. crypt. flor. no et tab. 231. excl. syn. ― Haematococcus Grevilli Ag. icon. Alg. eur. no et tab. 23. ― Microcystis Grevilli Kütz. Lin. 1833, p. 372.

Je ne sais si la figure 9 de la planche de Bauer appartient à cette dernière description ; mais c’est d’autant plus probable que Harvey regarde la plante des régions polaires comme identique avec la plante écossaise, et que je suis porté à croire que la Palmella nivalis de Hooker l. c. se rapporte ici en grande partie[1].

M. Hugi décrit, outre la neige rouge, un organisme d’une nature problématique, qu’il dit avoir observé en 1828 et en 1829 sur le glacier de l’Aar, au bord de la neige fondante. C’étaient des masses sem-

  1. Ayant eu mainte occasion d’examiner la neige rouge cet été, j’y ai reconnu plusieurs formes nouvelles d’êtres organisés qui ne sont point mentionnés dans la notice de M. Shuttleworth, et je me suis en même temps convaincu que plusieurs de ces formes sont les différens états de développement du même animal. Le fait le plus important que nous ayons observé, c’est que la neige rouge renferme également des Rotifères. Le Philodina roseola Ehr. s’y trouve fréquemment, et ses œufs forment une partie essentielle de la neige rouge. Le Protococcus nivalis ne nous a paru formé que d’œufs d’infusoires. M. le Dr Vogt qui a observé ces animaux avec le plus grand soin pendant plusieurs jours consécutifs, les a tous dessinés sur le frais et publiera plus tard en détail ses observations sur ce sujet.