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Le caractère de ce genre exclura, quant à nos connaissances actuelles, une grande partie des autres espèces qu’on y fait rentrer, comme le Protococcus nebulosus Kütz, l. c. et figure 10 de notre planche ; mais je ne doute pas que de plus forts grossissemens ne fassent voir des sporules intérieurs.

Hæmatococcus Agardh. Ic. Alg. eur. no  et tab. 22 et 24. Globuli liberi sporidia sporulis repleta includentes. Hæmatococcus sanguineus Ag. l. c. no et tab. 24. ― Microcystis sanguinea Kütz, in Linn. 1833, p. 372. ― Protococcus nivalis Corda in Sturm D. Fl. et Kütz.

La plante écossaise, figurée et décrite par Greville, est aussi placée dans ce genre par Agardh, sous le nom de Hæmatococcus Grevilli, à cause des gros granules qu’elle contient. Ces granules, à en juger d’après le Hæmatococcus Noltii, déjà mentionné, que j’ai examiné à l’état frais, doivent être des sporidia, c’est-à-dire, non des sporules, mais des thecæ, dans lesquelles les véritables sporules sont contenus, comme dans le genre Hæmatococcus, ainsi que je le désigne. Mais la présence d’un substratum gélatineux (au sujet de laquelle, en vertu de la confiance que m’inspirent les observations de mon ami le Dr Greville, j’ai de la peine à nourrir quelque doute), doit naturellement l’exclure de ce genre, et lui assigner une place plus élevée dans le système. Très-voisine des Palmella, elle se distinguera de ce genre, principalement en ce que les globules sont extérieurs et non renfermés dans la gélatine. Pour ce genre je proposerai donc le