tinuel : au contraire, quiconque a l’habitude d’étudier la nature sous un point de vue physiologique, sera bien plus disposé à admettre que la température de la terre s’est maintenue à un certain degré pendant toute la durée d’une époque géologique, comme cela a lieu pendant notre époque, puis, qu’elle a diminué subitement et considérablement à la fin de chaque époque avec la disparition des êtres organisés qui la caractérisent, pour se relever au commencement de l’époque suivante, bien qu’à un degré inférieur à celui de la température moyenne de l’époque précédente ; en sorte que la diminution de la température du globe pourrait être exprimée par la ligne suivante.
De cette manière, le phénomène du refroidissement de la terre, qui a accompagné la disparition des créations successives, pourrait être envisagé, jusqu’à un certain point, comme analogue à celui qui accompagne la mort des individus, et le rehaussement de la température, comme parallèle au développement d’une chaleur propre dans les êtres qui se forment.
S’il en est ainsi, le développement extraordinaire des glaciers et la formation des nappes de glace ne doivent plus être envisagés que comme un phénomène secondaire du refroidissement de la terre, dépendant du degré auquel la température de sa surface s’est abaissée lors des derniers changemens qu’elle a