tier[1] pour les Alpes Valaisannes ; par M. Studer[2] pour les Alpes bernoises ; par M. Escher de la Linth[3] pour les Alpes orientales et par M. De La Bèche[4] pour les Alpes tessinoises. Les roches polies ont été reconnues par M. Studer dans le Val-Anzasca, dans le Val-Quarrazza et dans la vallée d’Aoste ; M. Guyot les a signalées dans le Tessin et dans le canton de Glaris ; enfin M. Studer a décrit les lapiaz de plusieurs points très-éloignés de la chaîne des Alpes. Des cartes représentant tous ces phénomènes dans leur liaison seraient du plus haut intérêt et contribueraient puissamment à rendre sensible ce que les descriptions ne dépeignent qu’imparfaitement.
La présence simultanée, dans la partie inférieure des vallées alpines, de tous les phénomènes qui accompagnent constamment les glaciers me paraît être la preuve la plus convaincante que l’on puisse exiger de la plus grande extension qu’on leur a attribuée. Cette simultanéité de faits dus à des causes différentes, dans le phénomène général des glaciers, prouve évidemment que ni les traînées de blocs que l’on a envisagées comme d’anciennes moraines, ni les blocs perchés, ni les roches polies et striées, ni les