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Ce n’est que lorsqu’on a la certitude d’avoir compris le texte là où il n’est pas altéré, que l’on peut se permettre de le corriger là où il est corrompu. Je n’ai usé de ce droit que discrètement. J’ai dû cependant admettre — ou proposer — à côté de quelques corrections que je crois certaines, des conjectures d’attente, qui n’ont d’autre objet que d’indiquer au lecteur le sens probable du texte et de l’inviter à chercher mieux.

Il me serait difficile de dire en terminant tout ce dont je suis redevable à Louis Bodin. Qu’il s’agît de comprendre ou de rendre le texte, sa science et son goût m’ont toujours prêté un ferme et sûr appui. Il n’est pas, je crois, une page de la traduction où il n’ait apporté une modification heureuse. Son rôle a été celui d’un collaborateur plus que d’un reviseur.