Page:Adry - Dictionnaire des jeux de l'enfance et de la jeunesse chez tous les peuples, 1807.pdf/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
5
jeux de l’enfance.

doit mettre dans un cercle ou sur un carreau désigné du pavé. Dans le jeu appelé Amilla, ou plutôt Omilla, on faisoit la même chose avec des dés ou des noix, comme on le voit dans Hésychius et dans Suidas. Aphentida vient d’un mot qui signifie jeter.

APODIDRASCINDA. Pollux parle de ce jeu qui étoit assez semblable à celui que nous appelons Cligne-mussette. Voyez ce mot. Apodidrascinda signifie fuite, parce que les camarades de celui qui a les yeux bandés, prennent la fuite, pour n’être point attrapés.

APORRAXIS. C’étoit, chez les Grecs, un jeu de balle particulier. Il consistoit à faire bondir, par terre, une balle que les adversaires saisissoient au bond, et renvoyoient de même contre terre avec la main. On la faisoit bondir plusieurs fois, et on comptoit les coups, dont le nombre décidoit de la victoire. Ce mot signifie saisir, enlever. Cette belle devoit être une espèce de ballon.

ARBALÊTRE ou Arbalête. On tire de petites flèches avec un arc ou arbalête. Sur le mur qui sert de but, sont tracés en noir neuf cercles concentriques. Le neuvième est au centre, et celui qui l’atteint, a gagné. Les autres joueurs qui n’ont frappé que des cercles plus éloignés, approchent plus ou