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H. nous raconte son voyage dans un pays admirable. Il a revu le Lac, bien moins bien que de notre temps.

Avant son départ en permission, il arrangera l’affaire Truchon.

Vendredi 16 août

Départ de H. en permission ; il va tâcher de se débrouiller pour faire bouger son A. C. A. ou en avoir une autre s’il n’y a que ce moyen pour sortir de la 7e armée.

Un coup de main boche nous amène quelques blessés, mais les plus graves sont restés au château.

Par un hasard étonnant, je rencontre dans la cour Rougeron, mon ancien infirmier de Bouleuse, malade et hospitalisé ici.

Samedi 17 août

Doyen est blessé gravement, avec la mâchoire fracassée ; il est soigné à Limoges.

Le soir, un téléphone du Général Segonne ; M. des Lonchamps est blessé au bras d’un éclat d’obus, et soigné à Villers-Cotterêts ; Renée s’affole et veut partir ; démarches pour son laissez-passer.