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dans quinze jours, nous serons réunis. Mais si cela doit durer, il se demande si nous aurons la patience d’attendre. Puis, il voudrait nous voir arriver dans la deuxième armée où nous attendrions que la place soit libre.

Le soir, le médecin-chef nous apporte une note de G. Q. G. ; notre décret nous attachant à la 20 est annulé et nous sommes attachées à Bouleuse. Nous n’avons donc aucune chance de rejoindre la 2e armée et devrons attendre ici un meilleur sort.

Ce contre-temps nous est tout à fait désagréable, et nous tâcherons d’abréger le plus possible.

Vendredi 3 août

Les nouvelles de Flandre sont très bonnes, malheureusement il fait un temps épouvantable, et on peut craindre un arrêt.

À Craonne, tout marche très bien ; une attaque faite par la 66e Don a bien réussi et avec très peu de pertes.

Samedi 4 août

Mlle de Combourg revient de Paris ; Mullon promet de nous envoyer à la 20 dès que cela sera possible, mais il voudrait surtout nous voir rester à Bouleuse où on ne sait trop comment