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un genre abominable… Nous laissons Julie causer avec l’autochir 4 pour notre service futur et nous revenons par Sapicourt où l’ambulance est installée dans un château d’où l’on a une vue superbe.

Lundi 11 juin

Le médecin-chef vient déjeuner avec nous, il n’est pas du tout pressé de nous voir partir et nous n’irons pas à Bouleuse avant huit jours.

D’un autre côté, Chevassu tient à nous attacher à son autochir et va aller à Paris tout exprès pour cela. C’est ce qu’il y aurait de plus agréable.

Visite du colonel ; les Alpins quitteront la région dans une quinzaine pour aller au repos. On ne croit pas à la reprise de l’offensive avant août ou septembre.

Retour de Bourrée.

Mardi 12 juin

Alglave continue à creuser sa sape ; il a l’air d’un fou. Prouilly paraît devoir être définitivement fermé, quoique Chaudoye n’abandonne pas l’idée d’une réouverture.

Nous allons trois à Montigny voir une UFF amie de Bourdeau, c’est moins bien que Prouilly qui est décidément