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complète les détails déjà donnés par ses lettres. Notre réintégration est due à Briand qui l’a exigée et la S. B. M. est maintenant au pinacle auprès du S. S. mais Mme Leg. comprend très bien que nous en ayons assez de G. et dès qu’un temps raisonnable pour l’effet moral sera écoulé, elle nous donnera un autre poste au front. Pour l’A. C. A., nous nous débrouillerons comme nous pourrons.

Vendredi 4 août

Lettre d’H. ; il a annulé sa demande de relève et espère toujours nous voir arriver ; il est raccommodé avec Lar. qui devient plus énergique. Ces deux hommes là fondus ensemble donneraient deux perfections ; quel dommage qu’ils ne s’entendent qu’à moitié.

Évacuations dont Leca, c’est le dernier qui me reste du service de Laroyenne.

Départ des militarisées, sauf les trois pestes de la Paix ; celles-là avouent ne pas vouloir y rester, mais guigner B. R. ou l’évacuation, rien que cela !

Visite de Jeanne, nous irons au Tholy dès que nous le pourrons.

Nos hôpitaux ne font plus partie du service de l’avant, mais passent à la région ; cela nous ennuie un peu de nous savoir à l’intérieur, même sur le papier ; cela va faire partir bien des infirmières.