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ment sympathique.

En rentrant à Belfort nous apprenons que d’autres avions sont revenus à midi et qu’il y a plus de dégâts ; une bombe est tombée à N. D. des Anges, sur le toit, une autre à la gare, M. de Gramont, M. Pons sont blessés, un mécanicien est tué.

Un autre aéro arrive encore à 3 heures, bombes, poursuite par un des nôtres, c’est enfin terminé pour le reste de la journée.

Résultat, quelques maisons abîmées, trois morts et quelques blessés ; il y a eu environ une cinquantaine de bombes lancées.

Goûter à l’ambulance avec les enfants