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dans la matinée ; l’une m’impressionne ; j’aurais dû insister pour que l’on refasse son pansement hier, malgré les habitudes de la maison ; Mlle de J. qui est entré plusieurs fois dans la chambre le soir, n’a rien craint non plus pour ce pauvre garçon, encore une victime de l’infection et de la gangrène gazeuse. Quelle responsabilité pour nous, mon Dieu, que la vie de tous ces hommes entre nos mains.

Je me couche à 2 heures, n’en pouvant plus de grippe et de fièvre, et n’ayant même pas le courage de lire le journal dans mon lit.