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fort touchante ; en guise de ban, le Ct fait crier à tous les malades « Vive la France » et épingle ensuite sur leur chemise de ce pauvre petit, engagé de 17 ans, la médaille militaire et la croix de guerre. La mère est là, qui ne peut retenir ses larmes ; nous sommes toutes profondément émues.

Dans la journée, à Beaurivage, visite d’Hassler, d’une amabilité exquise ; c’en est déconcertant. On sent qu’il voudrait faire sauter Mlle de J. à qui il impute la responsabilité de l’infection et de la mortalité de son hôpital.

Comment arriverons-nous à sortir d’une position pareille !